L'album à la banane

Salut tout le monde ! Et oui, je suis de retour... pour vous jouer un mauvais tour ! Mouhaha ! 

Non, seulement pour vous faire (re)découvrir le mythique album à la banane : j'ai nommé le premier album des Velvet Underground accompagnés de la chanteuse Nico.

Tout d'abord, parlons brièvement du groupe.

The Velvet Underground est un groupe américain né au milieu des années 60. Il est composé de quatre membres :

- Lou Reed, chanteur et guitariste

- Sterling Morrison, guitariste 

- John Cale, musicien polyvalent (et parfois chanteur)

- Maureen Tucker (dite Moe), batteuse

Leurs chansons, d'abord critiquées et rejetées, seront une véritable inspiration pour les générations suivantes (punk, new have, rock alternatif...) et pour des artistes tels que David Bowie, Bob Dylan ou encore des artistes plus récents tels que Beck ou Eels.

L'album à la banane.

Ou devrais-je dire l'album le plus "choquant" de tous les temps.

Nous sommes en 1967, au mois de mars. Le disque sort. Sa jaquette, dont on doit le design au producteur du groupe, Andy Warhol, présente une banane autocollante comportant la mention "Peel Slowly and See" ("Peler lentement pour voir"). L'autocollant retiré, on découvre une banane rose, aux allures de pénis. La provocation ne s'arrête pas là... En effet, les 11 titres évoquent clairement la drogue et sa dépendance (Heroin, I'm Waiting For the Man, Run, Run, Run) le sexe et le sadomasochime (Venus in Furs, Femme Fatale) et la paranoïa (Sunday Morning). De plus, le style du groupe est des plus parculiers : Moe joue debout, le chant est parfois à la limite du faux, les riffs pas toujours maîtrisés et la voix de Nico, dépourvue d'émotion, trouble.

L'album n'est donc pas très bien accueilli par l'Amérique puritaine et connaitra son succès quelques dizaines d'années plus tard ; ses titres deviendront des références, sa pochette, un motif culte.