Une journée à Main Square...
Salut tout le monde, c'est après une longue absence que je reviens afin de vous faire partager mes coups de coeur de Main Square.
Pour commencer, situons la chose.
Main Square, cette année, a eu lieu dans la citadelle d'Arras les 1, 2 et 3 juillet. Le festival a regroupé près de 100 000 festivaliers et une petite cinquantaine d'artistes se produisant sur deux scènes (La Grande Scène et la Green Room) . Et cette année, il y avait du lourd ! Linkin Park, Arcade Fire et Coldplay en têtes d'affiche, Shaka Ponk, Queens of the Stone Age, Moby, Yodelice, Martin Solveig, Kasabian, Two Door Cinema Club ou encore Cold War Kids.
N'ayant assisté qu'au deuxième jour (snif), je ne pourrais vous donner mes impressions sur les 1er et 3 juillet mais d'après les échos que j'ai eus, ambiance, bonne humeur et bon son étaient au rendez vous.
Bon alors, j'vous raconte ? :)
C'est après deux (longues) heures dans la voiture à chanter du Kasabian et du Moby que nous sommes arrivés à Arras, complètement surrexcités à l'idée de voir nos groupes préférés. Alors déjà, je vous dis pas la galère pour trouver un parking, une place et prendre la navette... Mais bon, on a fini par franchir les portes du festival aux alentours de midi.
S'en suit le défilé des sponsors, les toilettes pour exhibitionnistes, les jetons à acheter et les kébabs à 7€. On était confortablement installés dans l'herbe de la Green Room, au soleil. Mai, toute de rose vêtue finissait de répéter quand soudain, aux alentours de 14h, des accords de guitares électriques et des cris semi orgasmiques nous sont parvenus de la Grande Scène... Et ça sonnait... Le début des concerts ! :D
Triggerfinger, un trio belge, 50 minutes de show. Des mecs pleins d'énergie, pas tout jeunes, habillés en costumes semblant dater d'une certaine époque. Un chanteur à la mèche rebelle qui semble faire l'amour à sa guitare et à son public, un bassiste aux allures d'agent de sécurité et un batteur semblant parfois sombrer dans la folie. De quoi nous mettre tout de suite dans l'ambiance et nous donner envie de secouer la tête au rythme de la musique... Franchement, une bonne découverte.
White Lies... Hum je ne m'étalerai pas sur ce groupe car je n'ai pas franchement aimé (voire carrément détesté). Un groupe très "boys band" composé de trois "beaux gosses" en chemises. Aucun jeu de scène (le mouvement le plus conséquent du chanteur étant de lever les bras au ciel). Enfin bref... Ca plus un mec qui te rentre son bide dans le dos et te marche presque dessus, c'était à la limite de la torture.
Heureusement, les Kaiser Chiefs sont arrivés ! On a tout de suite vu la différence : le chanteur était une vraie pile électrique à bouger partout, détruire le matériel installé, se frayer un chemin parmi la foule. Ca m'a sortie de ma torpeur et même si je ne connaissais que Ruby, j'avais envie de chanter toutes les chansons et de faire ma grosse groupie (sans commentaire). Mon gros gros coup de coeur de la journée.
The National. A vrai dire, on est restés parce qu'on était tout devant et qu'on attendait Arcade Fire. Mais bon, c'était pas terrible. Le chanteur s'était ramené avec sa bouteille de vin et s'enfilait un verre toute les deux minutes si bien qu'il en oubliait presque de chanter juste. Mais bon, on ne critiquera pas parce que ce sont les potes des membres d'Arcade Fire...
On l'attendait depuis le début de la journée, il était 21h30. C'était donc l'heure d'Arcade Fire. Première remarque, la différence de moyens : un décor, une farandole d'instruments, deux écrans et un court métrage (alors que les autres groupes n'avaient le droit qu'à une simple affiche avec leur nom). Deuxième remarque : il y avait nettement plus de monde (40 000 personnes je dirai). On était agglutinés les uns contre les autres mais tous dans l'euphorie d'être ici. Troisième remarque : Ce sont les artistes les plus polyvalents du monde ! Les membres s'échangeaient les instruments comme on séchange des cartes Pokémon, c'était dingue. C'était carrément génial mais on n'a pas pu rester jusqu'à la fin parce que Sergio et ses potes (Kasabian) allaient bientôt entammer leur concert sur l'autre scène.
C'est parmi les bourrés et les fumeurs de joints que nous nous sommes frayés une place afin de pouvoir assister au concert de Kasabian, LE groupe qui fait que nous avons choisi le 2e jour, aux premières loges. Dans une atmosphère assez flippante, le groupe est arrivé. Inutile de vous dire qu'à ce moment là mon mode groupie était sur ON et que j'étais totalement en transe devant le beau Sergio... Bref, au début, on avait l'impression qu'ils avaient un peu de mal mais la première chanson passée, tout est devenu normal (et orgasmique). Ils ont fait l'effort de mêler l'ensemble de leurs albums et de faire des petites variantes. Le public entonnait les chansons si bien qu'à la fin, en se rendant vers la Grande Scène pour aller applaudir Moby, on entendait un peu partout des "Ouhouhouhouhouh" de la chanson Fire.
(Leur nouvelle chanson, pour ma part découverte lors du concert)
Moby, dernier concert de la journée. Je pense que je n'étais pas la seule à m'attendre à voir un mec derrière ses platines. Et bien non ! Moby était à la guitare et la batterie. Sa choriste quant à elle, a une voix divine digne des grandes divas de la soul et du jazz. Ils ont réussi à nous transmettre leurs émotions et malgré la fatigue, à nous faire bouger jusqu'au bout en jouant même les prolongations. C'était géant : imaginez plus de 40 000 personnes sautant en même temps, comme au sein d'un grand dance floor. De quoi finir la journée en beauté.
Voili voilou, mon article est terminé et je laisse le mot de la fin à Moby :
"Merci beaucoup la France, je t'aime de tout mon coeur."
A plouch les gens,
Paulichou :)