La surpuissance de Stanley Clarke.

Publié le par Good-Vibes

Quand mon père m'a filé ce CD en me disant que j'allais rester sans voix en l'écoutant, je ne l'ai pas vraiment cru.

Il datait de 1976, ne comptait que six titres, la pochette était simple, l'image représentant l'artiste marrante... C'était du jazz, quasi que de l'instrumental... Je ne doutais pas de sa qualité mais je restais septique quant à l'idée qu'il allait me transporter au point d'en demeurer bouche bée.

J'ai mis le disque en route et, dès les premiers accords, j'ai compris que je m'étais trompée.

 

 

 

Stanley Clarke arrive à nous emmener dans son univers. Dès le premier morceau, School Days, il arrive à nous convaincre qu'écouter la suite vaut le coup. On est comme bluffés, et, quand arrive le petit interlude (vers 2min30), on se demande ce qu'il va nous faire ensuite et là... Jouissance musicale... Qui se perpétue jusqu'à la fin de l'album.

Quiet Afternoon, reposante, nous donne envie d'être allongé au bord de l'eau à siroter une limonade. The Dancer nous sort soudain de notre torpeur puis vient Desert Song, tout simplement sublime. Avec Hot Fun, énergique, on ouvre de grands yeux surpris et arrivent enfin Life is just a game et simultanément deux mots dans notre esprit "Oh putain."

 

On peut ne pas aimer mais on ne peut pas ne pas reconnaitre la surpuissance de Stanley Clarke, dieu de la basse.

 

 

Paulichou :)

 

Publié dans Jazz-Soul-Blues

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